Fondée au XIIIe siècle, Berlin a été successivement capitale du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la république de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, est devenu la capitale de la République démocratique allemande, tandis que Berlin-Ouest était politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne, devenant ainsi un bastion avancé du monde occidental à l'intérieur du Bloc communiste. Elle redevint capitale en 1990 et les principales institutions fédérales y emménagèrent en 1999.
Berlin est une ville mondiale culturelle et artistique de premier plan. La ville abrite ainsi 165 musées, 146 bibliothèques et 60 théâtres.
Brasserie typique de berlin. Ici, on fabrique toujours la bière que l'on vend !
Berlin et Potsdam en Octobre
mercredi 23 novembre 2011
Parc et Château de Charlottenburg
Grâce à sa cousine la duchesse d'Orléans, la reine Sophie-Charlotte avait visité en France les jardins de Le Nôtre qui lui avaient fait grande impression. Aussi est-ce l'élève de Le Nôtre, Siméon Godeau, qui élabore en 1697 le parc de Charlottenburg auquel est appliqué la stricte géométrie d'un jardin à la française. Au début du XIXe siècle, Peter Joseph Lenné redessine les jardins en parc à l'anglaise. Complètement détruit par les bombardements, le parc a été réaménagé après la guerre selon une combinaison originale : restauré selon les canons du jardin « à la française » en sa partie centrale, il conserve alentour la liberté du jardin à l'anglaise.
Construit par le Grand Electeur Fréderic III en 1699 comme palais d’été pour sa femme Sophie-Charlotte, ce domaine royal - le plus grand palais de Berlin - est entouré par un parc de style baroque. A l’intérieur, la collection de peintures françaises du 18ème siècle est la plus importante hors de France. Le pavillon central (altes Schloss)comprend ses salles baroques, ses appartements royaux, ses collections de porcelaine chinoise et japonaise et ses pièces d’argenterie, ainsi que l’Aile neuve (neuer Flügel) ajoutée par Frédéric le Grand, à la splendeur rococo et au mobilier précieux.
Lili et Yolande
A l'entrée de la cour du Château
La façade de Charlottenburg
Anniversaire au Château d'une petite Berlinoise.
Tableau dans le salon
Décoration intérieure
Construit par le Grand Electeur Fréderic III en 1699 comme palais d’été pour sa femme Sophie-Charlotte, ce domaine royal - le plus grand palais de Berlin - est entouré par un parc de style baroque. A l’intérieur, la collection de peintures françaises du 18ème siècle est la plus importante hors de France. Le pavillon central (altes Schloss)comprend ses salles baroques, ses appartements royaux, ses collections de porcelaine chinoise et japonaise et ses pièces d’argenterie, ainsi que l’Aile neuve (neuer Flügel) ajoutée par Frédéric le Grand, à la splendeur rococo et au mobilier précieux.
Lili et Yolande
A l'entrée de la cour du Château
La façade de Charlottenburg
Anniversaire au Château d'une petite Berlinoise.
Tableau dans le salon
Décoration intérieure
Belvédère dans le Parc de Sans Souci à Potsdam
La reine Louise était attachée au domaine de Charlottenburg. À sa mort, son époux, Frédéric-Guillaume III, inconsolable, décide d'y bâtir un mausolée. Le petit temple dorique d'origine, construit en 1810 d'après un projet de Schinkel par Heinrich Gentz, a été plusieurs fois agrandi pour accueillir d'autres membres de la famille Hohenzollern. À l'intérieur, le tombeau de la reine Louise en marbre de Carrare a rendu son auteur, Christian Daniel Rauch (1777-1857), immédiatement célèbre. Le Mausolée abrite aussi les tombeaux de Frédéric-Guillaume III, de l'empereur Guillaume Ier et de la reine Augusta.
Palais des invités de Frédérick II Château de Sans Souci à Potsdam
La construction du palais, voulue par Frédéric le Grand, a commencé à la fin de la guerre de Sept Ans, pour célébrer les succès de la Prusse. La guerre est également connue sous le nom de Troisième Guerre de Silésie, en raison du différend à propos de la Silésie. À travers cette architecture, Frédéric le Grand a cherché à montrer la puissance et la gloire de la Prusse, mais on peut voir une sorte de fanfaronnade dans cet excès de splendeur des marbres, des pierres et des dorures.
Le Nouveau Palais n'était pas la résidence principale du roi, mais un lieu de réception de princes royaux et autres dignitaires importants. Sur les plus de 200 pièces, quatre grandes salles et un théâtre étaient disponibles pour les fonctions royales, les bals et les grands événements nationaux. Durant ses séjours au palais, Frédéric occupait une suite d'appartements à l'extrémité sud du bâtiment, composée de deux antichambres, un bureau, une salle de concert, une salle à manger et une chambre à coucher, entre autres.
Le Nouveau Palais, qui se situe à l'extrémité ouest du parc royal de Sanssouci, est situé sur une allée principale axiale. Au moment de sa construction, le palais était situé dans un vaste domaine de parc baroque. Aujourd'hui, la zone du parc à proximité du Nouveau Palais est aménagée simplement avec des sentiers, des statues, des fontaines et des espaces verts. Aux environs sont le temple de l'Amitié et le Temple antique.
Actuellement, des travaux de rénovation très importants sont en cours de réalisation.
Le Nouveau Palais n'était pas la résidence principale du roi, mais un lieu de réception de princes royaux et autres dignitaires importants. Sur les plus de 200 pièces, quatre grandes salles et un théâtre étaient disponibles pour les fonctions royales, les bals et les grands événements nationaux. Durant ses séjours au palais, Frédéric occupait une suite d'appartements à l'extrémité sud du bâtiment, composée de deux antichambres, un bureau, une salle de concert, une salle à manger et une chambre à coucher, entre autres.
Le Nouveau Palais, qui se situe à l'extrémité ouest du parc royal de Sanssouci, est situé sur une allée principale axiale. Au moment de sa construction, le palais était situé dans un vaste domaine de parc baroque. Aujourd'hui, la zone du parc à proximité du Nouveau Palais est aménagée simplement avec des sentiers, des statues, des fontaines et des espaces verts. Aux environs sont le temple de l'Amitié et le Temple antique.
Actuellement, des travaux de rénovation très importants sont en cours de réalisation.
Parc et Château Sans Souci Potsdam
Le Pavillon chinois dessiné par Johann Gottfried Büring entre 1755 et 1764 - typique des chinoiseries de l'époque mélangeant le rococo aux éléments architecturaux venus d'Orient. Frédéric II investit a fonds perdus et en vain pour installer un système hydraulique pour alimenter les fontaines de Sanssouci et imiter (ou dépasser) les autres résidences royales d'Europe.
Frédéric fait également construire plusieurs « folies », temples ou maisons d'agrément, en partie pour suppléer au manque d'espace à l'intérieur du palais et pour pouvoir loger d'autres visiteurs et courtisans, en partie en succombant à la mode du temps qui si elle se veut champêtre, l'est à nos yeux de manière un peu artificielle et totalement mondaine…
Le moulin à l'entrée du Parc
Jardins à la française
Une luxueuse "chinoiserie" dans le parc de Potsdam
La vue panoramique sur les jardins de Sans souci est le résultat du désir de Frédéric le Grand de créer un jardin en terrasse sur le flanc de la colline de Bornstedt précédemment déboisée par son père, le roi-sergent Frédéric-Guillaume Ier.
Frédéric ordonne que le coteau soit transformé en une vigne terrassée. Trois larges terrasses sont alors créées avec une forme d'arbalète convexe pour maximiser l'apport du soleil (voir plan). Des plants de vignes dont les cépages sont issus du Portugal, d'Italie, de France et du Neuruppin voisin y sont plantées sur treilles alors que des figuiers sont mis en terre dans les 168 niches protégées de parois vitrées pour bénéficier d'un effet de serre.
Les parterres des terrasses sont couverts de gazon cloutés d'ifs et gansés de buis noirs. Un escalier de 120 marches sépare les terrasses en deux parties symétriques et permettent d'accéder au parc depuis le palais.
Le parc de Sanssouci vu depuis la terrasse supérieure au sortir du Palais.
Arc central de la façade du jardin
Les terrasses de vigne devant la pièce d'eau centrale
La tombe de Frédéric le Grand sur la terrasse supérieure.
Les chambres des invités, appartements où Frédéric reçoit ses intimes. Deux d'entre eux furent assez intimes ou célèbres pour laisser leur nom aux pièces dans lesquelles ils dormirent. Le « salon Rothenburg » était fréquemment habité par le comte Rothenburg jusqu'à la mort de ce dernier en 1751 et fait pendant à la bibliothèque royale à l'autre bout du palais[9]. Il n'est pas certain que le célèbre philosophe des Lumières a effectivement dormi dans la « chambre de Voltaire », toujours est-il qu'on a ici l'une des plus délicieuses décorations rococo qui nous soient données de voir, avec ses murs laqués de jaune, ses guirlandes de fleurs et de fruits, ses oiseaux exotiques, perroquets ou aigrettes, ses singeries qui lui donnent un caractère amène et joyeux, voulu par Frédéric qui en dessina l'essentiel et réalisé par Johann Christian Hoppenhaupt entre 1752 et 1753.
Appartements de l' Empereur
Frédéric II de Prusse dit Frédéric Le Grand
Décoration d'une chambre à coucher pour les invités de l'empereur
Frédéric fait également construire plusieurs « folies », temples ou maisons d'agrément, en partie pour suppléer au manque d'espace à l'intérieur du palais et pour pouvoir loger d'autres visiteurs et courtisans, en partie en succombant à la mode du temps qui si elle se veut champêtre, l'est à nos yeux de manière un peu artificielle et totalement mondaine…
Le moulin à l'entrée du Parc
Jardins à la française
Une luxueuse "chinoiserie" dans le parc de Potsdam
La vue panoramique sur les jardins de Sans souci est le résultat du désir de Frédéric le Grand de créer un jardin en terrasse sur le flanc de la colline de Bornstedt précédemment déboisée par son père, le roi-sergent Frédéric-Guillaume Ier.
Frédéric ordonne que le coteau soit transformé en une vigne terrassée. Trois larges terrasses sont alors créées avec une forme d'arbalète convexe pour maximiser l'apport du soleil (voir plan). Des plants de vignes dont les cépages sont issus du Portugal, d'Italie, de France et du Neuruppin voisin y sont plantées sur treilles alors que des figuiers sont mis en terre dans les 168 niches protégées de parois vitrées pour bénéficier d'un effet de serre.
Les parterres des terrasses sont couverts de gazon cloutés d'ifs et gansés de buis noirs. Un escalier de 120 marches sépare les terrasses en deux parties symétriques et permettent d'accéder au parc depuis le palais.
Le parc de Sanssouci vu depuis la terrasse supérieure au sortir du Palais.
Arc central de la façade du jardin
Les terrasses de vigne devant la pièce d'eau centrale
La tombe de Frédéric le Grand sur la terrasse supérieure.
Les chambres des invités, appartements où Frédéric reçoit ses intimes. Deux d'entre eux furent assez intimes ou célèbres pour laisser leur nom aux pièces dans lesquelles ils dormirent. Le « salon Rothenburg » était fréquemment habité par le comte Rothenburg jusqu'à la mort de ce dernier en 1751 et fait pendant à la bibliothèque royale à l'autre bout du palais[9]. Il n'est pas certain que le célèbre philosophe des Lumières a effectivement dormi dans la « chambre de Voltaire », toujours est-il qu'on a ici l'une des plus délicieuses décorations rococo qui nous soient données de voir, avec ses murs laqués de jaune, ses guirlandes de fleurs et de fruits, ses oiseaux exotiques, perroquets ou aigrettes, ses singeries qui lui donnent un caractère amène et joyeux, voulu par Frédéric qui en dessina l'essentiel et réalisé par Johann Christian Hoppenhaupt entre 1752 et 1753.
Appartements de l' Empereur
Frédéric II de Prusse dit Frédéric Le Grand
Décoration d'une chambre à coucher pour les invités de l'empereur
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